Patricia, 56 ans, - 42 kilos
Melissa, 20 ans, - 26 kilos
Notre vie d'avant
Mélissa : J'étais en surpoids depuis toute petite. À l'adolescence, j'étais très mal dans ma peau, très complexée. À tel point qu'en vacances, je ne voulais plus sortir, aller à la plage, me mettre en maillot, ni même en robe ... Là, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je perde du poids.
Patricia : De mon côté, j'ai connu plusieurs pertes et reprises de poids importantes dans ma vie. J'ai essayé plein de régimes. J'avais testé le programme WW, ça avait bien marché pour moi mais je n'étais pas allée jusqu'à la phase de stabilisation. Et puis j'ai regrossi. Je ne me sentais pas à l'aise, j'évitais de me regarder dans la glace ... Il était temps de réagir.
La photo déclic
M : L'idée a fait son chemin et puis le vrai déclic est venu en voyant des photos de nous deux à une soirée. C'était horrible ... Une vraie prise de conscience !
P : On a réalisé qu'il fallait vraiment faire quelque chose. Avant cette fameuse soirée, j'avais passé deux heures à trouver des vêtements qui m'iraient et dans lesquels je me sentirais bien. C'est là qu'on a pris la décision, ensemble.
M: On s'est dit qu'à deux, on allait se motiver et que ce serait plus facile.
P : On avait tenté plein de régimes qui nous avaient fait perdre du poids rapidement, qu'on avait repris aussi sec. Toute jeune, Mélissa en connaissait déjà plein, plus aberrants les uns que les autres : les sachets, les régimes où on ne mange que du poulet et pas du tout de féculents ... On était affamées, on ne pouvait même pas manger un fruit, on en avait ras-le-bol! Forcément, ça nous décourageait. Je savais que WW était efficace mais qu'il fallait aller jusqu'au bout. C'est la formule idéale pour les gourmandes comme nous. Je me suis dit que ça conviendrait bien à ma fille, alors je l'ai entraînée dans cette aventure.
Avec WW, on peut manger de tout et se faire des bons petits plats. Quand j'ai appris que les pâtes n'étaient pas interdites, j'étais prête à signer direct !
P: Mélissa n'avait que 17 ans quand elle a commencé. Il lui fallait donc une autorisation médicale. Notre médecin a dit oui tout de suite !
-20 kilos et des petites robes dans la ligne de mire
P : Mon objectif initial était de perdre 20 kilos. Mon rêve, c'était de pouvoir m'offrir un manteau rouge. Une fois cet objectif atteint, je me suis aperçue que j'avais la force de continuer. Alors, j'ai enchaîné facilement. Au total, j'ai perdu une quarantaine de kilos en deux ans. C'est une grosse perte de poids, et si on veut la conserver, il ne faut pas que ça se fasse trop rapidement. J'ai compris que c'est sur la longueur que ça fonctionnait.
M : Moi aussi, je voulais perdre 20 kilos, pour m'habiller comme je voulais, me mettre en robe, porter des trucs courts ... Une fois cet objectif réalisé, j'ai voulu perdre encore un petit peu plus. J'ai continué et atteint mon poids de forme. Maintenant, la balance reste stable, je mange bien et je suis bien comme ça.
La révolution en cuisine
P : Rien ne m'a posé problème, je n'ai eu aucune difficulté ! On a tout de suite adopté de nouvelles habitudes culinaires. Par expérience, je savais que les livres nous aideraient. On s'en est donc procuré plusieurs et on a commencé à se faire plein de petits plats. On a mis en place une nouvelle routine : on compose nos menus le week-end pour la semaine d'après. On les affiche sur le frigo et on fait une liste de courses. On sait ce qui est prévu et si l'une n'a pas le temps, l'autre se met en cuisine. C'est très pratique. J'ai de la chance : Mélissa aussi adore cuisiner ! Maintenant, ça sent toujours bon dans la cuisine, c'est très agréable ! On a adopté une nouvelle façon de cuisiner, plus légère et ultra variée. J'ai notamment appris à utiliser les épices : je les collectionne ! Du coup, je n'ai jamais eu le sentiment de découragement que j'avais connu avec d'autres régimes. Je ne me suis jamais dit: « J'en ai marre, j'arrête ! » Parfois, j'avais même l'impression d'avoir des portions trop généreuses ! C'est tellement bien arrangé en volume, en couleurs, en senteurs ... Un vrai plaisir.
M : J'ai trouvé le programme très facile à suivre parce qu'on peut manger de tout. Je ne me sentais ni fatiguée, ni affamée. En plus, on peut garder une vie sociale, aller au resta, être invité chez des amis ... Pas besoin d'arriver chez eux avec son escalope de poulet sous le bras ! C'est un programme très flexible. Comme on aimait déjà faire la cuisine, nous mettre aux recettes WW nous est venu très naturellement. Dès le début, on a suivi les menus à la lettre. Grâce à ça, on a compris tout de suite ce qu'était l'équilibre alimentaire, ce qu'il fallait mettre dans l'assiette. Et une fois que j'ai eu l'appli (pour mes 18 ans!), c'était super facile de compter mes points.
Doucement, mais sûrement !
P : Notre coach WW m'a aidée à ne jamais me décourager. Le programme WW, c'est comme la vie, il y a des hauts et des bas. Il faut toujours se dire qu'on peut remonter la pente.
Si on reprend un peu, il ne faut surtout pas se dire : « Tant pis, j'ai repris un kilo, je laisse tomber!» Non, il faut comprendre comment c'est arrivé et ne pas lâcher.
M : Au début, je perdais très vite. C'est ce qui arrive quand on est très fort et qu'on change ses habitudes. Une fois qu'on a beaucoup perdu, il arrive qu'à un moment donné, ça bloque à un palier de poids. Ça m'est arrivé pendant 4-5 mois, mon poids restait stable. Et puis, d'un coup, c'est reparti, j'ai reperdu un kilo. C'est comme ça. Il faut persévérer. La première fois que j'ai repris un peu de poids, j'ai fondu en larmes tellement ça me tenait à cœur. J'avais déjà perdu 18 kilos et j'en avais repris un, j'étais dégoutée. Ma coach WW est venue à la rescousse : elle m'a prise à part pour analyser mon bilan et voir ce qui n'allait pas. J'ai suivi ses recommandations et la semaine suivante, j'ai reperdu. Les coachs WW nous aident à surmonter les difficultés. Ce qui m'a aidée à tenir sur la durée, c'est que je me faisais un peu plaisir tous les jours. Je ne voulais pas installer une frustration, alors je m'autorisais un carré de chocolat quand j'en avais envie. Et après la pesée du vendredi, je m'accordais un resto ou un petit gâteau avant de m'y remettre à fond le samedi.
Notre vie aujourd'hui
M : Je suis devenue assistante d'Atelier WW, ce qui me permet de rester immergée dans l'ambiance. Maintenant, je sais d'instinct ce qu'il faut manger sans avoir à compter mes points, mais je sais que je peux m'y remettre si j'en ressens le besoin. J'ai encore des défis à relever. L'image de soi, c'est très compliqué à changer. Me faire des compliments et me dire que je suis jolie, c'est pas encore toujours évident. Maintenant que j'ai perdu du poids, j'essaie de travailler au quotidien là-dessus. Et je sais que je vais y arriver!
Patricia : Quand je suis passée Adhérente Or, j'ai arrêté de compter mes points. C'est à ce moment-là que je me suis aperçue que j'avais gardé mes bonnes habitudes. J'ai toujours à l'esprit ce qu'il faut faire, que je sois chez des amis ou au restaurant, je maîtrise les quantités, les apports de chaque aliment ...
Et on cuisine toujours beaucoup. On n'est plus tentées comme avant parce qu'instinctivement, on se dit: « J'ai fait tout ce chemin-là,je n'ai vraiment pas envie de repartir dans l'autre sens ! » Je reste en contact avec le groupe et notre coach WW me demande de revenir aux Ateliers WW pour motiver les autres abonnés et leur montrer que la perte de poids se fait dans la durée. D'après elle,je suis un véritable « moteur» pour le groupe !
P : L'idée de le faire ensemble nous a tout de suite motivées. Suivre le programme en binôme, cela permet de s'entraider pour atteindre notre but. Et évidemment, c'est bien plus pratique au quotidien.
Deux fois plus motivées !
P : On cuisine toutes les deux, alors on se partage la préparation des repas. Même si tout le monde peut s'adapter à la cuisine WeightWatchers (y compris les invités !), c'est encore plus facile quand on partage les mêmes menus. Si on n'a pas la chance d'être à deux, c'est super important de profiter du soutien de la coach WW et de celui du groupe. Quand on est tout seul dans son coin, on a tendance à vite lâcher. Se réunir aide à se remotiver.
Maman m'a beaucoup rassurée car elle connaissait déjà. Au début,j'avais un peu peur de franchir les portes d'un Atelier WW. On formait une véritable équipe : chaque fois qu'il y en avait une qui n'avait pas perdu ou qui avait un peu repris, l'autre la remotivait.
P : Cette expérience nous a rapprochées parce qu'on a vécu la même chose. On se comprenait. On n'a pas eu un moment de craquage où on entraînait l'autre à la dérive. On se tirait toujours vers le haut,jamais vers le bas. En duo, ça fonctionne super bien !
M : Je le constate chaque semaine en Atelier WW: les parrainages ou les inscriptions à plusieurs, ça aide, c'est plus motivant. Ceci dit, si on n'a pas la chance d'être à deux, on a toujours toute la communauté derrière nous : notre coach WW, évidemment, mais aussi les autres abonnés. On a créé un groupe Face book pour partager des recettes et se soutenir. On est toujours là pour se rebooster avec des petits mots d'encouragement, des images marrantes,des photos de recettes. On n'est jamais seules!