Karine - "Le Quatuor" de Marennes 2/4
Ce témoignage fait partie d'une série de portraits, « Le Quatuor de Marennes », un groupe de femmes devenues amies en Atelier qui ont décidé de témoigner ensemble. D'âges différents, avec des professions parfois aux antipodes les unes des autres, elles se soutiennent, s'encouragent et se motivent à suivre le programme. Avec succès puisqu'à elles quatre elles ont perdu plus de 80 kilos. Cette semaine nous retrouvons Karine.
Karine, 47 ans
Mes problèmes de poids ont commencé lorsque j’étais encore enfant mais c’est suite à mes deux grossesses (20 kilos à chaque fois) que ça s’est amplifié. Être en surpoids ne me posait pas spécialement de problème. Je m’habillais comme je voulais : je n’ai jamais hésité à me mettre en deux pièces sur la plage ou à porter des tenues colorées. Mes médecins me répétaient : « Vous perdrez du poids quand vous l’aurez décidé ». Et c’est ce qui s’est passé. J’avais déjà testé WeightWatchers avec une amie. Après une belle perte de 27 kilos je n’ai pas fait la stabilisation et j’ai fini par reprendre. Début 2015, c’était enfin le bon moment pour moi.
J’étais prête dans ma tête. Je dois avouer que les douleurs que j’avais dans les genoux m’ont aussi un peu poussée dans cette décision. Il était temps que j’arrête de me maltraiter.
La première fois que j’ai assisté à un Atelier WeightWatchers, je n’étais pas très à l’aise à l’idée de me peser en public. J’étais convaincue que tout le monde allait me regarder et connaître mon poids. J’ai rapidement compris qu’en fait, ce moment était un moment privilégié avec ma coach et que personne, à part elle et moi, ne savait combien que je pesais. Les Ateliers sont rapidement devenues l'une des clés de la réussite de ma perte de poids. Alors évidemment c’est un rendez-vous pour se peser et éliminer le stress quotidien de la balance à la maison mais c’est surtout mon moment à moi. J’y ai rencontré des personnes avec lesquelles je suis devenue amie. Lors de notre rendez-vous quotidien, on échange nos expériences, on parle de nos doutes, on partage nos recettes, on se motive quand on en a besoin.
Il ne faut pas sous-estimer le lien très particulier qui se créé aussi entre la coach et ses membres. Ma première animatrice, Maryline, a réussi à m’amadouer avec sa douceur.
Je me suis beaucoup attachée à elle et j’ai été dévastée quand elle nous a quittées brusquement dans un accident de la route. J’avais besoin de cette bienveillance et de cette accessibilité. Elle avait su trouver les mots justes pour m’aider à bien me lancer dans le programme. Sa remplaçante, Carole, est beaucoup plus directive. Du coup, ça m’a un peu effrayé au départ mais rapidement son humeur et son entrain m’ont conquise.
Alors bien sûr, j’ai appris à rééquilibrer mes repas, à manger plus et mieux, à introduire les féculents et les fruits et j’ai arrêté de sauter des repas. Mes placards et mon frigidaire sont organisés et je gère mes repas comme une véritable chef d’entreprise. Je refuse que ça prenne plus de 20 minutes de préparation alors je me débrouille pour avoir exactement ce dont je vais avoir besoin. Le but de mes repas c’est qu’ils soient bons, beaux et rapides à faire.
La dimension épanouissement du nouveau programme feel good me semble être la plus importante. En effet, ce n’est pas en mangeant uniquement des carottes qu’on va perdre du poids. Pour que ça fonctionne vraiment il faut être positif. Mon objectif, c’est moi maintenant !
Je vais à la salle de sport plusieurs fois par semaine, je prends régulièrement du temps pour moi (même avec mes deux enfants) et je laisse le bonheur entrer dans ma vie en profitant de chaque jour qui passe. Parce que pour pouvoir perdre du poids, je crois vraiment qu’il faut être bien dans sa tête. Et a priori ça fonctionne parce que j’en suis déjà à moins 25 kilos sur la balance. Et je ne compte pas m’arrêter là !
Si j’ai toujours assumé qui j’étais, je dois dire que j’adore être obligée d’aller faire du shopping régulièrement. La dernière fois, j’ai trouvé un pantalon dont j’ai adoré la coupe. J’ai donc demandé à la vendeuse de m’en donner trois : une taille 46, une taille 44 et un 42. « Mais vous-êtes sûre ? » m’a-t-elle demandé interloquée. Plus que sûre ! Je suis dans une belle dynamique et je n’ai pas du tout l’intention d’en changer.