Passez à l'heure d'hiver !

Publié le 2 octobre 2017

Ce samedi 29 octobre, nous passons officiellement à l’heure d’hiver. Ainsi, à 3 heures du matin (ou samedi soir au moment de vous coucher, c’est quand même plus pratique), il vous faudra reculer votre montre d’une heure. Il ne sera alors plus que 2 heures du matin. Une excellente nouvelle pour cette nuit qui durera donc 60 délicieuses minutes de plus.

Cela dit, le changement d’heure en lui-même, les journées hivernales plus courtes et les réveils dans la nuit noire mettent l’organisme à rude épreuve. Grâce à ces quelques astuces, vous garderez toute votre énergie, même au cœur de la saison froide.

Le changement d’heure

Même si le passage à l’heure d’hiver se fait dans le « bon » sens et que nous gagnons une heure de sommeil, ce changement reste une perturbation pour notre rythme biologique. Si certains n’en ressentent pas du tout les effets, d’autres ont parfois du mal à passer le cap. Le stress inconscient d’être en retard (même si vous avez vérifié trois fois que tout est à la bonne heure) et le simple fait du décalage horaire peuvent causer des perturbations du sommeil, des troubles de l’appétit et de la fatigue. Pour bien gérer le passage, voici quelques conseils :

  • couchez-vous une heure plus tard pour garder votre rythme habituel de sommeil et décalez aussi votre dîner pour être bien en phase.
  • réglez votre montre le samedi soir pour être bien sûr d’être à l’heure.
  • rappelez-vous que ce n’est pas grave si vous n’êtes pas à l’heure le matin… c’est dimanche !
  • adaptez les enfants en douceur en étalant le changement sur plusieurs jours (en les couchant par, exemple 15 minutes plus tard chaque jour, soit quatre jours avant la date du changement officiel).

Le rythme hivernal et la dépression saisonnière

Au-delà du changement d’heure, le passage à l’heure d’hiver, ouvre symboliquement et concrètement la période du rythme hivernal. Des températures en baisse, des heures de jours qui diminuent également et tout semble devenir plus compliqué. Dur de se lever le matin, dur de ressortir de la maison à 19h pour aller faire du sport alors qu’il commence déjà à faire nuit, dur de résister à l’envie de se faire une petite réserve de graisse pour supporter les froids hivernaux. Bref, derrière ces symptomes hivernaux, la prise de poids pourrait guetter.

Chez certaines personnes, le changement de saison (et surtout le passage à l’hiver) produit ce que l’on appelle une dépression saisonnière. Baisse de moral, fatigue, augmentation de l’appétit, voire même dépression sévère. Cette pathologie encore mal connue peut se manifester de diverses formes. Difficile de savoir combien de personnes souffrent de troubles saisonniers en France mais les chiffres du Canada sont explicites. 3% environ de la population serait atteinte de dépression saisonnière et 20% souffriraient du blues hivernal. Alors, si vous aussi vous n’avez pas trop la pêche en hiver, rassurez-vous, c’est normal ! Voici quelques idées pour garder le sourire, quoi qu’il arrive.

La luminothérapie

La lumière influence notre corps et les heures de jour en moins durant l’hiver peuvent causer des dérèglements qui perturbent notre équilibre. Pourquoi ? Principalement à cause de la mélatonine. Cette hormone, souvent appelée hormone du sommeil, régule nos rythmes biologiques, notamment celui du sommeil. Cette hormone est sécrétée par le corps lorsqu’il fait nuit. Mais les changements de saison perturbent les rythmes biologiques de certains individus, qui se mettent à produire de la mélatonine durant la journée. Ces personnes sont donc « déréglées », fatiguées, déprimées et souffrent parfois de troubles de la faim. En effet, le sommeil, la mélatonine régulerait aussi l’appétit. Des études ont mis en évidence son influence sur les hormones contrôlant les sensations de faim, ce qui pourrait expliquer les changements d’appétit qui surviennent lors des changements de rythme biologique.

En exposant les individus à une source de lumière, la luminothérapie a pour effet de stopper la production de mélatonine et de pousser la production de sérotonine, qui gère l’appétit et a un effet antidépresseur. Ainsi, la luminothérapie régule les rythmes biologiques du corps pour combattre les effets du changement horaire.

Prendre le soleil, tout simplement

Il y a des façons toutes simples de lutter contre la fatigue hivernale. La principale, est bien évidemment d’essayer d’emmagasiner le plus de lumière possible durant la journée. Pour cela, profitez de la pause de midi ! Sortez marcher tous les jours et vous lutterez efficacement contre le blues de l’hiver. Le sport est également conseillé. Si vous pouvez aller courir en plein air pendant la pause de midi, c’est l’idéal absolu. Sinon, prenez le chemin de la salle de gym directement après le travail. Privilégiez les retrouvailles avec vos proches aux soirées télé par exemple, faites le plein de vitamines et couchez-vous tôt si vous êtes fatigué. Si avec cela vous ne retrouvez pas le sourire, alors il ne vous reste qu’une solution : hibernez !