Comment résister à l'émo-alimentation ?

Ne laissez pas vos émotions dicter votre menu.
Publié le 23 octobre 2018

Imaginez un monde où personne ne mangerait par émotions. Ce serait sans doute mieux, car la recherche scientifique a montré que quiconque subordonne son alimentation à ses états d'âme risque de prendre du poids, y compris les gens qui en ont déjà perdu. Et ceux qui parviennent à éviter de manger en réaction aux émotions perdent également plus de poids ou n'en reprennent pas. Voici comment faire.

 

Comprendre ses émotions

La plupart des gens associent alimentation et émotions, du moins jusqu'à un certain niveau. Depuis la naissance, nous avons en effet appris à mêler les repas au plaisir, à l'affection, à la chaleur du foyer. Mais pour les gens qui sont sujets à l'émo-alimentation, l'impact sur le pèse-personne peut se révéler plus que significatif. La recherche a en effet démontré que les gens qui ne maigrissent pas efficacement connaissent souvent les mêmes travers : ils éprouvent du stress, mangent quelque chose en réaction, et sont victimes d'un excès de poids supplémentaire. Pourtant, l'émo-alimentation ne se limite pas aux phases moins heureuses de la vie, car on a évidemment tendance à manger plus aux occasions festives. Mais alors, comment ne pas succomber à l'émo-alimentation ? Suivre ces 3 conseils serait déjà un bon début.

 

1. Que ressentez-vous ?

Vérifiez si le besoin de manger correspond à une faim physique, réelle, ou à autre chose. La faim physique est perçue par un estomac qui gargouille et qui "lance". Si vous mangez systématiquement sans percevoir ce phénomène, nous vous recommandons d'examiner attentivement la cause et vos motivations. Une bonne manière de procéder consiste à passer au crible votre comportement alimentaire sur une longue période. Notez dans votre journal alimentaire systématiquement tout ce que vous mangez. Vous parviendrez ainsi, au fil des semaines, à percevoir votre humeur, vos sensations, et déceler les contextes qui vous incitent à faire certains choix à table.
 

2. Patientez avant de réagir aux émotions

Lorsque vous comprenez qu'il vous arrive de manger pour calmer des émotions, et avez cerné dans quelles conditions vous adoptez ce comportement, essayez d'attendre aussi longtemps que possible avant d'ouvrir le réfrigérateur ou l'armoire à provisions. Donnez-vous la liberté de faire d'autres choix. Mais ce n'est pas toujours facile.
 

3. Trouvez une autre façon de vous récompenser

On pense souvent aller mieux en s'offrant un morceau de chocolat. Mais chercher cette consolidation immédiate peut faire naître un sentiment de culpabilité, qui lui-même, incitera à manger plus. Pour être de meilleure humeur, il est donc nettement préférable de chercher d'autres moyens que les produits de bouche. L'activité physique libère de l'endorphine, l'hormone du bonheur ; de même, dormir suffisamment est précieux pour la joie de vivre.
 

Besoin d'aide ?

Si vous pensez avoir besoin d'aide pour analyser vos habitudes émo-alimentaires, ou si vous supposez en être victime pour des motifs psychologiques plus profonds, pensez à consulter votre médecin généraliste.