Laurence, 59 ans
Secrétaire, Genève
Avant: 80 kg, Après: 65 kg
Perte de poids: 15 kg*
« Je peux mettre des jeans slim et je peux attacher mes baskets sans souci! »
Avec sa bonne humeur contagieuse et sa pêche d’enfer, à 59 ans, Laurence rayonne. Quand elle raconte son parcours, elle avoue que Weight Watchers l’accompagne depuis de nombreuses années: « J’ai bien dû faire le programme une bonne demi-douzaine de fois! », s’exclame-t-elle. Si à chaque fois, elle finit par reprendre du poids, c’est tout simplement par manque de motivation. « Si l’on n’est pas à 200% décidé, on n’y arrive pas, explique-t-elle, mais cette fois, je sais que c’est la bonne! » La différence avec les tentatives précédentes? Le fameux déclic. En 2014, je me suis vue sur une photo de vacance et j’ai dit à mon mari « La baleine s’échoue ». Comme la plupart des femmes de mon âge, je prends tout au ventre et cette photo m’a vraiment choquée. J’ai un tour de taille et pas de hanches », raconte-t-elle.
Élégante et soignée, Laurence travaille dans une étude d’avocat et attache beaucoup d’importance à son image : « J’approche la soixantaine et c’est un cap difficile pour une femme. Les gens avaient beau me dire que j’étais bien pour mon âge, avec ces kilos en trop, j’avais le visage bouffi, je faisais 10 ans de plus. » Pas question pour elle de se laisser aller. C’est décidé, elle retourne en réunion. Avec un petit sourire malin elle raconte: « Quand j’ai dit à mon mari que je recommençais le programme, il m’a dit « une fois de plus ». Là je me suis dit « tu vas voir de quoi je suis capable! Je savais que si je retournais en réunion, j’y arriverais. » Cela dit, Laurence nous confie tout de même qu’elle avait une petite pointe d’appréhension. « J’avoue que j’avais un peu honte de revenir, car j’en ai épuisé des coaches, rigole-t-elle. Et puis j’ai réalisé que je n’étais pas la seule et ça m’a rassurée ». Motivée et bien décidée à montrer à ses collègues et à son mari que cette fois ça serait la bonne, elle reprend son crayon et son carnet et recommence le programme.
Laurence avant & après
Comme beaucoup de personnes en surpoids, Laurence sait très bien comment manger bien: « je suis maman et je sais cuisiner de manière saine et équilibrée. Mon souci, c’est que j’ai de la peine à contrôler mes pulsions, explique-t-elle. Au moment où j’avais atteint mon poids le plus élevé, je mangeais de manière totalement anarchique, à n’importe quelle heure et n’importe où, raconte-t-elle, dans la rue, au travail et même en faisant du vélo! » Laurence l’avoue, ce dont elle a besoin c’est tout simplement d’un cadre. « J’adore le côté scolaire du programme, je suis une vraie petite étudiante avec ma calculette et mon journal de bord rigole-t-elle. J’y mets tout. J’ai une photo de moi avant pour me motiver et puis j’y colle les infos de la semaine qui me parlent, j’y mets mes petits menus et bien sûr, j’y note tout ce que je mange. Je l’ai toujours avec moi, même en vacance. J’aime regarder comment je mangeais au début. C’est simple, le programme me passionne! »
Intarissable sur la qualité du programme Weight Watchers, Laurence souligne également l’importance de la réunion à ses yeux : « on est tous ensemble, une équipe soudée. Quand j’avais suivi le programme en 2006, on avait même créé un lien avec certaines adhérentes. On se voyait à l’extérieur », raconte-t-elle. J’aime cet effet de groupe. Les adhérentes qui ont atteint leur but et qui reviennent en réunion apportent leur expérience pour soutenir les jeunes. Je le fais à mon tour désormais. » En réunion, semaine après semaine, elle fait le plein de conseils pour développer de bonnes habitudes: « Quand j’ai envie de manger quelque-chose, je repense à ce que disait ma coach et je me demande “est-ce que ça en vaut la peine?” Si c’est oui, je le mange avec plaisir, sans regrets et si c’est non, je passe mon chemin! ». Ces bons réflexes l'aident à mieux gérer les tentations et le sport à maintenir sa ligne. « Un jour sur deux, je vais marcher au bord du lac à midi. Une petite douche au travail et hop, c’est reparti pour l’après-midi. En plus je marche trois heures le mardi, ça me fait un bien fou, » s’exclame-t-elle. A quatre ans de la retraite Laurence est plus épanouie que jamais: « aujourd’hui je me sens beaucoup mieux dans ma peau, j’accepte mon âge. Je peux mettre des jeans slim, et je peux attacher mes baskets sans souci, » rigole-t-elle. Depuis huit mois, elle maintient son poids sans efforts et reçoit sans cesse des compliments de son entourage. Et la suite? « Je me réjouis déjà de la retraite, pour pouvoir enfin avoir le temps d’aller faire de la gym l’après-midi! »