* Les personnes qui suivent le programme WeightWatchers peuvent s’attendre à perdre de 0,5 à 1 kg (1 à 2 lb) par semaine.
Comme raconté à Alice Oglethorpe
J’ai eu une histoire compliquée avec la nourriture d’aussi loin que je me souvienne. Mes parents ont divorcé quand j’étais jeune et manger de la malbouffe était ma façon d’y faire face. Puis, au secondaire, j’ai développé des troubles alimentaires et je suis devenue trop mince – c’était peut-être une façon pour moi de sentir que j’étais en contrôle de quelque chose. Lorsque j’ai commencé l’université, je me suis tournée vers la nourriture pour gérer le stress et la dépression – une tendance qui s’est poursuivie tout au long de ma vingtaine. C’est comme si le stress ne s’arrêtait jamais – ma mère a été diagnostiquée d’un cancer il y a quelques années, puis la COVID a frappé – et la nourriture était une énorme source de réconfort. L’été dernier, j’ai atteint 139 kg (308 lb) et je me souviens m’être regardée dans le miroir et n’avoir rien vu qui me plaisait. J’ai pensé à qui j’étais autrefois et à qui je voulais devenir et j’ai décidé à ce moment-là que je me devais d’être la meilleure version de moi possible. Je me suis tout de suite inscrite au programme WeightWatchers – je l’avais déjà essayé plusieurs fois et je savais que cela marcherait si je m’y tenais. Le mois suivant, je suis allée chez le médecin pour un examen médical et on m’a diagnostiqué un diabète de type 2. Ce diagnostic a été dévastateur – j’ai pleuré, ma famille a pleuré – mais c’est devenu ma motivation qui m’a poussé à changer. J’ai adopté le plan adapté au diabète de WW et je n’ai jamais regardé en arrière.
L’importance de l’état d’esprit
Pour moi, c’était vraiment une question d’état d’esprit. J’étais déjà très active – je promène mon chien tous les jours et mon travail de spécialiste de la gestion locative en immobilier m’oblige à rester debout – mais j’avais tellement l’habitude de faire face à mes émotions en mangeant. Dès que je me sentais mal, je cherchais un café sucré ou une pâtisserie emballée. Il fallait que ça change si je voulais être en bonne santé.
Icônes du soutien
Juste après m’être inscrite à WeightWatchers, j’ai rejoint l’un des ateliers virtuels de femmes noires. Je ne connaissais pas du tout les autres femmes, mais j’ai commencé à leur dire quand je ne me sentais pas au mieux de ma forme et elles me remontaient le moral lorsque je ne me sentais pas à la hauteur. J’avais déjà participé à quelques rencontres lorsque j’ai reçu le diagnostic de mon diabète de type 2, et lorsque j’en ai parlé à mon groupe, les autres femmes et ma coach ont pleuré avec moi. Grâce à leur soutien, j’ai perdu 4,5 kg (10 lb) au cours des premières semaines et, à Noël, quatre mois après mon inscription, j’avais perdu 11 kg (25 lb). Ce mois-là, je suis allée chez le médecin qui m’a dit que je n’avais presque plus de diabète de type 2. C’est le plus beau cadeau de Noël que j’aurais pu m’offrir et, quand je l’ai dit aux femmes de mon groupe de soutien, elles m’ont applaudi.
L’alimentation de Cheria : autrefois et maintenant
| Autrefois | Maintenant | ||
| Déjeuner | Saucisse McCrêpes avec œuf et fromage, des patates hachées brunes et un lait ultra-frappé au caramel de McDonald’s | Saucisse de légumes ou de dinde avec 5 ml (1 c. à thé) de confiture sur un muffin anglais de grains entiers; café avec de la boisson d’avoine et du colorant à café sans sucre | |
| Dîner | Crevettes Alfredo avec pain à l’ail et boisson gazeuse | Salade composée de poulet grillé, d’œufs durs, de concombres, de champignons, de fromage allégé et de vinaigrette sans matières grasses | |
| Souper | Poulet cuit au four avec brocoli et macaroni au fromage avec une tranche de gâteau au fromage de style new-yorkais | Sauté de crevettes avec du riz de chou-fleur et une demi-portion de gâteau au fromage | |
| Collations | Banane, yogourt, et un sac de croustilles | Céleri avec du beurre d’arachide et du yogourt grec faible en gras |
Manger avec intention
Lorsque je suis allée chez le médecin au printemps, mon taux d’HbA1c avait baissé, j’avais perdu 23 kg (51 lb) et je n’étais plus du tout dans la catégorie du diabète de type 2. Je mets mon diabète en rémission! Une des raisons principales est que j’avais une approche totalement différente envers la nourriture. J’ajoute maintenant des légumes à tous mes repas et j’essaie d’adopter une alimentation plus végétale. Et lorsque je vais au restaurant, je vérifie les Points des différents aliments avant de commander. Donc, au lieu d’un sandwich au poulet frit, je prends la version grillée et je réduis la grande portion de frites à une petite portion. Pourrais-je éviter de manger des frites? Bien sûr, mais je ne veux pas me priver de quoi que ce soit, sinon je penserais à cet aliment « interdit » toute la journée. C’est un moyen pour moi de manger les aliments que je veux sans en abuser.
Traiter ma personne dans son intégralité
Il existe une stigmatisation de la santé mentale dans la communauté noire – ce n’est jamais quelque chose que ma famille et moi avons déjà discuté. Mais comme mon objectif était d’être la meilleure version de moi-même possible, je savais que je devais prendre le temps de travailler sur mon état d’esprit. C’était le seul moyen pour moi d’éviter de manger mes émotions. J’ai dû apprendre que si je passais une mauvaise journée et que j’avais envie d’un aliment en particulier, je devais m’arrêter et me demander quelle émotion j’essayais de dissimuler. La tenue d’un journal et la méditation m’ont aidé à y parvenir – j’adore l’application Headspace et l’encadrement audio de l’application WeightWatchers – et parfois, je me laisse pleurer un bon coup ou j’appelle une amie. En plus de la thérapie, que je suis depuis le diagnostic de ma dépression, j’ai commencé à me faire des discours d’encouragement. Je peux dire à voix haute : Ça va être un défi, mais on va s’en sortir. J’ai même modifié mon écran de veille pour qu’il indique : Je peux y arriver. Je vais y arriver. Regardez-moi bien!
Rien ne peut m’arrêter maintenant
Depuis août dernier, j’ai perdu 24 kg (53 lb) et j’ai l’impression d’avoir retrouvé ma vie. WeightWatchers a fait tellement plus que changer les chiffres sur la balance. Je veux maintenant obtenir un doctorat en politique publique ou en communication – je n’ai pas encore décidé – et j’ai l’impression de pouvoir tout faire, tout cela parce que je me suis donné la priorité et que j’étais prête à faire le travail.